Lancée en 2005 par le ministère de la Culture (« Les Portes du temps »), l'opération « C’est mon patrimoine ! » contribue à l’émancipation des jeunes par les arts et la culture et repose sur les trois piliers de l’éducation artistique et culturelle (EAC) :
Cette opération a vocation à s’inscrire dans les projets de territoire contractualisés. Elle encourage des pratiques artistiques et culturelles nouvelles (balades urbaines, reportages photo, vidéo, radio, utilisation du jeu vidéo comme support de médiation par exemple).
Le dispositif « C'est mon patrimoine ! » est coordonné, au niveau national, par la délégation générale à la transmission, aux territoires et à la démocratie culturel (DG2TDC) du ministère de la Culture et l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).
L’accès aux patrimoines (architecture, musées, monuments, archéologie, patrimoine immatériel, paysages, archives, etc.) occupe une place significative et structurante dans les parcours d’éducation artistique et culturelle à destination des enfants et adolescents et constitue l’un des leviers des politiques territorialisées de démocratisation culturelle.
L'opération « C'est mon patrimoine ! » vise à :
L’enjeu reste toutefois prioritairement la découverte et l’accès à des lieux patrimoniaux dont la fréquentation spontanée par les publics visés peut rencontrer des freins.
Elle tend aussi à développer de nouvelles temporalités :
Pour en savoir plus sur l'appel à projets, rendez-vous sur le site dédié
Le projet doit :
Une formation préalable est attendue pour chaque projet à destination des différents acteurs, notamment les animateurs encadrant les jeunes. Cette formation peut être dispensée par l'établissement patrimonial, par une structure d'accueil de jeunes et/ou un réseau d’éducation populaire (dans le cadre d'un seul projet ou pour un territoire plus vaste et pour plusieurs projets mutualisés).
Le projet doit reposer sur plusieurs financements (État, collectivités territoriales, mécénat...). Le montant de la subvention versée par l'État ne peut excéder 80 % du budget total du projet.
Les activités se dérouleront durant le temps extrascolaire, ou périscolaire dans le cas du plan mercredi.
Le projet global comportera au moins 7 jours, pour une participation à la journée ou sous forme de stage de plusieurs jours.
Dans le cadre du plan mercredi, des demi-journées peuvent être programmées, à condition que chacun des participants soit bénéficiaire d’un minimum de 2 demi-journées.
Le projet doit viser particulièrement les jeunes de 6 à 18 ans et notamment les adolescents. Les parents et les familles peuvent être associés à la réalisation du projet.
Dans le cadre de partenariats avec des structures d’accueil, l’opération est également ouverte aux jeunes placés sous-main de justice, aux personnes en situation de handicap, ainsi qu’aux réfugiés et migrants.
Les activités doivent se dérouler sur un site patrimonial (ou plusieurs) et/ou s'articuler autour d'éléments du patrimoine culturel immatériel de la région concernée.
La restitution, à laquelle sont conviés les familles, les amis et si possible le grand public, prend la forme d'une exposition avec un temps de réunion type inauguration ou d'un spectacle impliquant les jeunes (spectacle vivant avec présence des jeunes sur le plateau ou projection d'une œuvre réalisée par/avec eux).
Les structures sont encouragées à prévoir un temps de restitution des projets pendant les Journées européennes du patrimoine (16, 17 et 18 septembre 2022). Les réalisations des jeunes seront valorisées auprès d’un large public.
La réalisation du projet fera l'objet d'une valorisation sur le site internet de l'établissement patrimonial.
Date limite de dépôt des dossiers : 13 mars 2023, 23h59 (heure de Paris). Aucun dossier ne pourra être déposé ou pris en compte après cette date.
Communication des résultats aux porteurs de projet : à partir du 15 avril 2023.