Et son visage apparut à la lueur du réfrigérateur

Argumentaire :
Que nous reste-t-il à faire quand on est vieux et que le monde continue de tourner sans nous ? Devenir fou, ou enquêter sur un cadavre que nous a envoyé le bon Dieu ? Telle est l’une des questions que pose avec une joyeuse désinvolture ce livre. Joie et tendresse au programme donc, et pour notre plus grand plaisir.
En effet, l’auteure fait trôner son personnage, la vieille Louise, dans une commune où l’on trouve des petites gens, des cas sociaux, des handicapés du sentiment, des oubliés de la vie. Si l’alchimie fonctionne, c’est parce que la vieille Louise a le langage de votre grand-père, les angoisses de votre vieille mère, une philosophie de la vie bâtie sur l’amour des feuilletons télés et du saucisson.
Mais plus que tout, elle nous redonne à goûter la simple joie d’être au monde. Alors ne nous privons pas de dévorer ce livre à belles dents.

Résumé :
C’est l’histoire d’une vieille Béthunoise qui, un soir, croit apercevoir Jésus devant sa fenêtre, à la lueur de son réfrigérateur.
C’est l’histoire d’un commissaire de police hypersensible qu’on appelle un matin pour enquêter sur un mort mystérieux à Annequin, sans nom, sans papiers, sans identité.
C’est l’histoire de leurs deux enquêtes qui se croisent, d’une amitié naissante, de la beauté des petites communes et d’une dame de soixante-treize ans qui part à la conquête du monde moderne dans son grand coupe-vent vert.
C’est une histoire qui fait du bien, tout simplement.